Burn-out, épuisement, surmenage… : Les pistes naturelles
En juin 2022, la France comptait 41 % de salariés en situation de détresse psychologique, dont 34 % étaient en épuisement professionnel et 13 % en burn-out sévère, soit plus de 2,5 millions de personnes pour cette dernière catégorie.
Les cibles les plus exposées ? Les femmes, les jeunes, les télétravailleurs et les managers[1].
Ces chiffres traduisent l’état de santé mentale très dégradé de nombreux acteurs du monde du travail français. Pour autant, ces mêmes phénomènes se retrouvent à l’identique dans la sphère personnelle : on parle alors d’épuisement ou de burn-out parental, familial ou conjugal.
Quel que soit le domaine dans lequel il intervient, et au-delà des définitions officielles, le syndrome du burn-out réunit généralement trois éléments :
- un épuisement physique, psychique et émotionnel à la fois profond et durable, ne cédant pas au repos,
- un sentiment de perte de sens
- et une perte de motivation.
Une prise en charge médicale, mais aussi psychologique ou psychiatrique, est toujours un préalable indispensable en la matière, et conditionne d’ailleurs l’arrêt du travail.
Pourtant, les demandes qui affluent vers nos cabinets de pratiques complémentaires démontrent que ces approches classiques ne suffisent pas à elles seules à appréhender dans sa globalité un phénomène complexe et souvent mal connu, bouleversant tous les aspects de la vie des personnes surmenées.
Un burn-out sévère marque fréquemment le premier arrêt-maladie de toute une carrière. C’est souvent un aller sans retour, une cassure à part entière dans une trajectoire jusqu’alors stable et solide, entraînant même une modification plus ou moins profonde de la personnalité.
S’en relever pour de bon, pour se reconstruire sans retomber dans le burn-out implique une remise en question des habitudes et des conditionnements internes qui y ont conduits. Ce travail de deuil, puis de renaissance à soi-même et au monde est le fruit d’une lente maturation et d’un cheminement intime difficile.
Un accompagnement respectueux, bienveillant et professionnel peut alors faire gagner une énergie et un temps particulièrement précieux. La naturopathie vise à améliorer l’hygiène de vie, l’alimentation et la capacité de la personne à gérer son stress, mais offre aussi un cadre autorisant des libérations émotionnelles souvent indispensables, au-delà de la seule analyse du parcours de la personne.
Ses outils ont toute leur place dans les cas de burn-out, d’épuisement, de surmenage ou de stress chronique pour permettre, en priorité, de restaurer rapidement une paix intérieure, un sommeil réparateur et un capital d’énergie satisfaisant.
[1] Sondage OpinionWay pour Empreinte Humaine, réalisé en juin 2022, cité par Fabien Soyez « Détresse psychologique : 3 fois plus de burn-out qu’avant la pandémie », Parlons RH, 12 juillet 2022.
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